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22 janvier 2013 2 22 /01 /janvier /2013 20:43


N°43           Cgt-PagesJaunes 7, avenue de la Cristallerie Sèvres 92317 cedex                             -Janvier 2013


 

 Pour Gagner plus…de salaire…de bien-être…de fraternité, de paix, de libertés, de santé, de justice, d’émancipation sociale…de droits

Edito

 

La fin du monde s’étant bien passée, nous sommes heureux de vous souhaiter une bonne  année 2013  qui s’annonce sous les meilleurs auspices, au moins en termes de rémunération. L’un des premiers rendez-vous sociaux à PagesJaunes sera la négociation annuelle sur les salaires, qui débute le 17 janvier prochain. Celle-ci nous laisse de grandes ambitions puisque la presse économique a relaté les décisions du Comité de rémunération du Conseil d’Administration de PagesJaunes Groupe qui a proposé une hausse très modérée de la partie fixe de notre nouveau PDG.

 

4% d’augmentation, une quasi misère, certes en-dessous de ce que nous estimons être la véritable inflation des dépenses incompressibles des ménages. Mais une augmentation qui correspond tout de même à 20 000 euros ! 4% d’augmentation générale voila qui nous semble constituer une bonne base plancher de négociation avec la Direction. Cela changerait un peu des 1,5% ,1%, ou encore 0% des années précédentes. Nos convictions à la CGT sur ce sujet font que nous ne négocions que les augmentations générales des salaires. Néanmoins  on ne peut pas omettre de parler d’un complément sous la forme d’un

 

don de 300 000 actions gratuites effectué au profit du même PDG. A 2 euros le bout, ça ne fait qu’un petit pactole de 600 000 euros ! Nul doute que cela ne puisse pas donner quelques idées à la Direction pour ce qu’elle veut faire concernant les augmentations individuelles. Sachant qu’au moins le DG adjoint s’est vu lui aussi attribuer un subside de 150 000 actions gratuites, on est pris tout à coup d’un doute. Restera-t-il du pognon pour les autres ? A savoir nous, les quelques 4 000 salariés de l’entreprise qui en créons la richesse. Cela fait bien longtemps que nous ne parlons plus d’égalité en la matière, le mot d’équité est lui-même de moins en moins à la mode, on comprend pourquoi. Cependant avec une année 2012 qui a vu un intéressement et une participation quasi nuls, des augmentations du même tonneau, il est grand temps de rééquilibrer la balance. Balance qui reste rappelons-le, le symbole de la justice.

 

Des armes ! Du sang ! Des larmes !

 

Nous avons appris fin décembre le

désengagement de KKR et de GoldmanSachs de Médiannuaire Holding, notre actionnaire depuis le 12 octobre 2006, au profit de Cerberus Financial Management un autre fond d’investissement spécialiste des LBO (Leverage Buy Out) du côté de Wall Street. Pour le commun des mortels que chacun de nous est, cela ne revêt que peu d’importance ; on reste dans le même schéma financier et on aurait tendance à se foutre pas mal de savoir qui détient l’entreprise qui nous emploie à partir du moment où ledit emploi nous reste conservé. C’est sans compter avec la curiosité de votre syndicat préféré qui ne peut résister à l’envie de lever le voile sur la vraie nature de ce nouvel actionnaire.

Cerberus, brûlante allusion à Cerbère, le rantanplan de l’enfer. Va-t-il nous y plonger ou nous empêcher d’y entrer ?  Toujours est-il que ce fond d’investissement multi secteurs ne se caractérise pas par sa morale exemplaire. Aux Etats-Unis il détient notamment Freedom Group, une holding qui regroupe la quasi-totalité des industries de l’armement pour les particuliers et parfois aussi pour les militaires eux-mêmes (Remington, Bushmaster Firearms, DPMS/Panther Arms, Marlin, H&R, The Parker Gun, Mountain Khakis, Advanced Armament Corp., Dakota Arms, Para USA and Barnes Bullets). Rien d’étonnant quand on connaît la composition de son conseil d’administration. Il comporte plusieurs sommités du Parti Républicain dont Stephen Feinberg, très gros donateur du Parti et dirigeant du plus gros lobby industriel des armes à feu. Il finance les milices anti-immigrants sur la frontière mexicaine. Le genre de cowboy qui n’hésite pas à faire couler le sang ! Le sang justement qui intéresse aussi Cerberus. Un excellent article paru dans Geostratégie (voici le lien pour le lire dans son intégralité : http://www.geostrategie.com/2329/ceberus-capital-les-vampires-existent-vraiment-au-sens-propre-du-terme/) nous en apprend de belles, nous qui croyions que seule la Transylvanie enfantait des Dracula.

Petit extrait en guise de hors d’œuvre : Les Vampires existent, ils vivent à Wall Street et ont engrangé 2 milliards de dollars en 2009 en rachetant à bas prix du sang à des donneurs pauvres et en manipulant ensuite le marché afin de créer une pénurie de plasma qui a fait monter les prix… au détriment des malades. Ces produits dérivés du plasma sont devenus tellement chers (deux fois le prix de l’Or pour certains) que les assurances médicales refusent de les rembourser, mettant en danger la vie des personnes. En 2009 la fortune sourit à Cerberus, à travers leur entreprise Talecris, qui vient d’annoncer près de 2 milliards de dollars de résultat pour son activité de vente de plasma sanguin. Cerberus avait acheté l’entreprise il y a 4 ans pour 83 millions de dollars – soit un bénéfice multiplié par 23. Les profits de Cerberus sont dans la droite ligne de la barbarie habituelle du capitalisme, et cette fois ce n’est pas une métaphore. Cerberus suce littéralement le sang des pauvres pour le revendre très cher aux malades. A travers un réseau de collecte, Talecris collecte du sang – généralement auprès de personnes pauvres, notamment dans les villes frontalières du Mexique. Elle paye ces donneurs sous forme de bons de nourriture ou de bons d’achat, généralement pour des sommes très faibles, entre 8 et 25 dollars….

On invite tous les salariés de PagesJaunes à augmenter leur consommation d’ail ! L’ail c’est mieux que l’oignon, ça ne fait pas pleurer. Cela nous évitera peut-être de verser des larmes comme l’on fait les salariés de Chrysler aux États-Unis.

En 2007 Cerberus a racheté Chrysler Motors et GMAC. Ils s’étaient empressés d’empocher les millions de subventions d’Etat accordées “pour sauver l’emploi” avant de dépecer tous les atouts de l’entreprise, de mettre 30 000 personnes au chômage puis de jeter l’éponge deux ans plus tard en accusant les syndicats d’avoir saboté l’entreprise. Comme toujours, c’est le contribuable américain qui avait payé la facture, épongé la dette et payé les indemnités.

En 2007, lors du rachat, John Snow le patron de Cerberus, ex patron américain du trésor sous G.Bush  y avait vu une grande victoire du capitalisme !

Il vaut mieux peut être s’arrêter là avant d’être accusé de saboter le moral des troupes !

Néanmoins, notre direction que nous avons récemment interpellée sur la notion d’éco-citoyenneté au regard de l’utilisation massive de l’informatique en mode « clouding », très polluante, mais qui ne s’était pas posé la question (sic), va peut-être être obligée de s’en poser une sur la simple question de citoyenneté tout court. Nous sommes impatients de l’entendre s’exprimer sur le sujet.

 

Question de délégués du personnel / Réponse de la DRH

 

- Le portail mobilité sur l'intranet donne la possibilité aux salariés de laisser leurs souhaits d'évolution dans "l'espace candidat". Comment sont traitées ces demandes et quel suivi est proposé aux salariés demandeurs ?

Actuellement certains ont reçu des accusés de réception de leurs demandes, puis plus rien. Ils en sont à se demander si ce n'est pas un moyen supplémentaire d'enterrer leur requête et de ne plus pouvoir contacter quelqu'un en direct.

Réponse de la DRH :

« La Direction répond qu’à ce jour les collaborateurs disposent de trois moyens pour laisser un souhait de mobilité :

- s’abonner aux alertes mails sur une direction, une zone géographique, un type de poste : dans ce cas le collaborateur reçoit les offres correspondantes par mail le jour de leur publication ;

- déposer une « candidature spontanée » sur une entité ou direction : dans ce cas le service mobilité redirige la demande dans

l’outil vers le RH concerné, qui voit la candidature apparaître comme étant « à traiter dans l’outil » ;

- répondre directement à une offre : le collaborateur apparaît dans la liste des candidats de l’offre et est contacté par le RH qui s’en occupe.

 

Dans les deux derniers cas, les collaborateurs sont présents dans l’outil et sont ajoutés à notre « Vivier de mobilité interne », que les RH regardent en amont avant de publier une offre afin de voir si des salariés pourraient être intéressés. »

 

Illustration (de ce qui précède)

 

Un salarié reçoit une réponse par mail de Recrutement PagesJaunes suite à une candidature.

- Recrutement PagesJaunes :

Bonjour,

Nous avons étudié votre dossier de candidature, et celui-ci a retenu toute notre attention.

Malgré toutes les qualités que présente celui-ci, nous avons le regret de vous informer qu’il ne nous a pas été possible de retenir votre candidature.

Nous espérons que vos recherches aboutiront rapidement.

Nous vous prions d'agréer nos meilleures salutations.

L'équipe en charge du recrutement

- Le salarié :

Bonjour,

Je souhaiterais savoir de quelle  candidature il s’agit et quel est le motif de refus. Cordialement.

- Recrutement PagesJaunes :

Ceci est une adresse mail générique, merci de ne pas y répondre.

L'équipe Recrutement

- Le salarié :

Re-bonjour. A qui dois-je m’adresser ?

 

Plus de réponse.

 

Sophrologie

 

Pour répondre à ses obligations en matière de santé au travail, et dans le cadre du plan d’actions Qualité de vie et santé au travail, la direction de PagesJaunes a encore trouvé un nouveau truc (pour les salariés de Sèvres, à titre pilote) : l’organisation d’ateliers « découverte » sur le thème de la sophrologie. La DRH définit cette dernière comme « un moyen de vivre plus positivement et de gérer son stress, ses émotions et ses capacités. »

Rappelons que c’est la direction qui est responsable de l’organisation et des conditions de travail dans l’entreprise : charge de travail, contenu du poste, formation, management, objectifs, etc. qui sont autant de sources de stress et de pressions pour les salariés.

Vous devez « positiver », « gérer votre stress » et pour y parvenir la direction vous invite à des ateliers « découverte » sur le thème de la sophrologie, sur votre temps de pause bien sûr.

Ainsi le problème collectif  de l’organisation et des conditions de travail dans l’entreprise génératrices de stress est transformé en un problème individuel.

Dans une News RH de mai 2012, le DRH Groupe écrivait : « Si nous avons individuellement un rôle à jouer, c’est ensemble que nous améliorerons le mieux-être dans l’entreprise. » On est d’accord !

A la Cgt, nous avons des solutions pour vivre plus positivement, calmer son stress et ses émotions : améliorer les conditions de travail, embaucher le personnel nécessaire, transformer les CDD en CDI, augmenter les salaires, permettre aux salariés d’évoluer.

Avis du CHSCT Ile de France Orléans du jeudi 17 mars 2005 :

Souvenir… Souvenir…

 

Au sujet de la réorganisation du service ACS (Fabrication des sites internet) :

Suite aux informations fournies au CHSCT Ile de France lors de la réunion extraordinaire du 28 février 2005, les élus donnent un avis défavorable sur la réorganisation d’ACS pour les raisons suivantes :

-Nous n’avons pas obtenu de garantie sur les devenirs des métiers existants à ACS, à savoir les métiers de graphiste et rédacteur.

-Aucune embauche n’est prévue alors que la Direction prévoit une rentabilité accrue ainsi qu’un développement de l’activité Sites.

         

   Au cours d’une réunion chez PagesJaunes…

                                 

 

-Ce projet présenté comme provisoire, ne porte aucune perspective d’avenir pour les salariés.

Avis défavorable sur la réorganisation rendu à l’unanimité des élus.

Et bien on n’avait pourtant pas de boule de cristal à l’époque, mais le métier de Rédacteur a bel et bien disparu à PagesJaunes SA. Et c’est aujourd’hui PJMS qui a repris la rédaction des textes des PVI.

 

Les propositions du MEDEF sont inacceptables !

 

A la demande du gouvernement, Syndicats et patronat ont engagé une négociation nationale interprofessionnelle. Les conclusions sont susceptibles d’être retranscrites dans une loi et donc un débat parlementaire au début de l’année 2013. Dans cette négociation, le patronat campe sur des positions inacceptables que l’on peut résumer ainsi :

- fini, le CDI, bien trop « rigide » aux yeux des organisations patronales ;

 - assouplissement des procédures relatives au licenciement ;

 - limitation des recours en justice pour les salariés et du montant des indemnités en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse ;

 - passage à la moulinette du licenciement économique et réduction des délais de procédures…

 

Au-delà de la provocation de ces propositions, chacun d’entre vous peut mesurer qu’elles conduisent à une impasse économique et sociale, les salariés toujours plus considérés comme variable d’ajustement des choix patronaux.

 

La Cgt ne laissera pas faire, c’est votre avis qui doit compter dans cette négociation.

 

Consultez notre blog

 

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cgtpagesjaunes@gmail.com

 

Bonne année 2013

à toutes et à tous !

 

Santé

Solidarité

Blé

 

En 2013, soyons tous ensemble pour l’avenir de notre entreprise et de nos emplois à PagesJaunes !

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1 juillet 2012 7 01 /07 /juillet /2012 23:16

 

N°42           Cgt-PagesJaunes 7, avenue de la Cristallerie Sèvres 92317 cedex         -Juin 2012

 

 

                                                                                            

 


Bel été à toutes et tous !

 

Bientôt les vacances d’été ! 2012 a commencé chez PagesJaunes avec l’excellent questionnaire d’opinion interne d’Inergie. On devrait plutôt l’appeler questionnaire d’autosatisfaction sans doute destiné à rassurer d’éventuels investisseurs dans une entreprise tellement sociale qu’elle en devient incomparable sur le marché. L’année dernière 40% des salariés déclaraient qu’ils quitteraient l’entreprise s’ils le pouvaient. Le marché de l’emploi est tellement porteur que cette année  ces mêmes salariés ont encore une fois eu la chance de  répondre au QCM d’Inergie. On imagine aisément   que la politique sociale entreprise par PagesJaunes en 2011 les aura fait changer d’avis et que ce taux de mécontents devrait considérablement décroître. Sinon quel fiasco ce serait pour notre Direction Générale qui n’ cessé, elle,  de gonfler. Sans doute une façon de répondre à un autre point préoccupant de ces enquêtes qui mettent en exergue la difficulté qu’ont nos dirigeants à communiquer sur la pertinence des choix stratégiques et des politiques managériales mises en œuvre. Cela doit justifier, évidemment l’augmentation considérable de la masse salariale dans cette direction. Avec un nouveau et second DG à 800 000 € l’année, on était bon, mais là on va friser l’excellence. On serait tenté d’espérer voir aboutir la négociation sur la GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences). Ce n’est que la deuxième négociation sur le sujet après  tout. Que dire d’un accord sur le droit syndical, c’est à la limite du mauvais goût. Des négociations salariales qui reprendraient sur une vraie prise en compte des difficultés économiques croissantes des salariés ? Hé, Ho, stop faut pas charrier non plus ! 2012 c’est l’année de la bouse ou de la loose, au choix, on entend ça partout. Restons réalistes si possible et formulons plutôt le vœu que sur tous ces sujets 2012 ne soit pas pire que 2011, au moins, ça c’est de l’objectif Smart. Nous ne donnons pas dans la schizophrénie ambiante qui veut exploser, pulvériser,  péter du feu du Dragon tous les records de commercialisation de nos produits grâce à une année olympique qu’on nous dit être aussi par ailleurs, une énième année de crise. Bel été à toutes et tous et rendez-vous à la rentrée !

 

Balles de ping pong

 

Il n’est pas certain que 2012, pour les salariés, soit une année qui du point de vue de leur rémunération, reste dans les annales. Ou peut-être une «Annus Horribilis» comme on dit parfois outre manche.

Le premier fait marquant, est que cette année, compte tenu des résultats de décroissance du chiffre d’affaire et de la MBO (marge brute opérationnelle), le calcul de l’assiette d’intéressement fait que la prime versée à chacun des salariés est réduite à peau de chagrin sur ces deux item. Le seul paramètre d’objectif de croissance réalisé est celui de l’audience mais il ne contribue qu’en une très faible proportion à ce calcul. On peut donc constater que la prime finale versée fin juillet n’impactera guère la fiche de paye, et cela malgré l’effort de tous pour que PagesJaunes surperforme encore une fois en 2011 le marché mondial de la publicité.

Côté augmentations salariales, les Négociations Annuelles Obligatoires (NAO) sur les salaires s’achèvent et n’augurent guère d’une flambée du pouvoir d’achat. Le Directeur Général nous avait déjà prévenus en réunion du Comité d’Entreprise en décembre 2011 que les cadres Sup verraient une diminution de 50 % de leur super bonus, on compatit ! Mais en plus, il semble, qu’il faille pour les autres salariés, être solidaires. Ça commence par le reste des cadres, qui verront leur PPO en berne et le pourcentage d’augmentation générale pour cette catégorie, égale à 0% !

Merci pour eux, ça leur facilitera la tâche quand ils devront expliquer à ceux qu’ils encadrent qu’ils ont de la chance puisqu’ils peuvent espérer une augmentation générale de 0,5%...

La justification d’une telle austérité s’explique encore une fois par les piètres résultats en termes de croissance. Bel opportunisme d’une Direction qui ne sait plus comment faire pour assurer les économies qu’impose l’endettement de l’entreprise.

De tous temps en effet lorsque nous évoquions les formidables résultats de PagesJaunes pour justifier nos fortes revendications en matière d’augmentations générales des salaires, la Direction nous opposait le fait qu’il existait déjà un intéressement pour les rétribuer, et que les salaires ne pouvait que s’inscrire dans une logique de marché, pondérés à la marge par une prise en compte de l’inflation. Cette année ce sera donc double peine et les salariés paieront donc deux fois la non-atteinte d’objectifs fixés dans un budget peut-être pas tout à fait SMART. L’inflation, elle, galope. Peut-être pas celle de l’Insee car il est vrai qu’encore une fois cette année le prix des balles de ping pong a considérablement baissé. Par contre celle subie par les dépenses incompressibles, énergie, loyer, alimentation... est en hausse de près de 5% en 2011.

Un rapide calcul que vous pouvez faire en rentrant chez vous ce soir vous montrera qu’en 2012 vous allez perdre donc environ 6 points de pouvoir d’achat. Et dire qu’on a eu pendant cinq ans un Président tout dédié à cette tâche !

Même les actionnaires cette année devront s’assoir sur leurs dividendes. Nous n’aurons pas, vous voyez comme nous sommes ingrats, la même compassion. Les quelques 250 Millions d’euros de résultat net que vous avez produits chez PagesJaunes SA remonteront toutefois en dividendes chez PagesJaunes Groupe qui devrait les utiliser au désendettement. Ce qui immanquablement profitera in fine aux actionnaires. Est-ce que nous allons continuer invariablement à accepter cette mascarade ?

Doit-on encore et toujours subir le dictat de la finance et se faire tondre une nouvelle fois ? PagesJaunes reste la seconde entreprise de France au classement de la rentabilité, ...hors concours !

Alors faites vous entendre, contestez et battez vous. Construisons ensemble les revendications qui doivent amener à des augmentations générales équitables pour toutes et tous... ou alors dépensez moins. Et n’achetez que des balles de ping pong.

 

Intéressement et autres broutilles…

 

Ce n’est une surprise pour personne, chacun de nous savait depuis longtemps que la prime d’intéressement serait cette année peu folichonne. Nous venons d’en recevoir le montant, il est grosso modo divisé par quatre par rapport à celui de l’an passé.

Non atteinte des objectifs de chiffre d’affaire et de MBO obligent. Comme on l’a dit plus haut, seul le critère d’audience nous permet d’éviter une bulle.

Lorsque l’on sait qu’une large majorité de salariés depuis maintenant plusieurs années débloquent cette prime pour tenter de pallier une politique salariale minimaliste et anti sociale afin d’essayer de maintenir au mieux son pouvoir d’achat, il se peut que certains aient du mal soit à partir en vacances cet été, soit à payer le dernier tiers provisionnel. Cela dit lorsque l’on regarde les performances des différents fonds de placement de notre épargne salariale, on se dit qu’il vaut mieux encore acheter un énième écran plat coréen plutôt que d’essayer de spéculer. La Direction Générale, à la lecture de nos propos, s’offusquera en communiquant sur le chapitre rémunération du bilan social où l’on apprend qu’en 2011, tenez-vous bien, la moyenne des augmentations se situe aux alentours de 6 %. Ah bon ! Vive la manipulation des chiffres. Enfin, dans cette époque trouble, où la crise économique est érigée en dogme social, nos dirigeants ont toute latitude pour nous envoyer paître ailleurs de l’herbe éventuellement plus grasse. Pourtant il y a des champs dans l’entreprise où l’herbe est goûtue ! On apprend dans ce même bilan social que la moyenne des dix plus hauts revenus a augmenté de 700 K­ soit une moyenne de 70K par tête de pipe, environ deux années de salaire moyen d’un salarié moyen. Et oui, il ne faut pas être moyen, il faut être bon ! Ou alors très mauvais, c’est encore mieux ! Prenez par exemple la rémunération de notre Directeur Général. On ne revient pas sur le triste bilan des performances mentionnées plus haut qui coûtent à chacun des salariés. Elles coûtent également à la part variable de la rémunération du D.G., c’est la règle du jeu. Mais comme le jeu visiblement c’est de gagner quand même, et bien on change la règle ! Du coup augmentation du ­fixe de 200 K E­ ! Une misère dont certains petits porteurs se sont émus à l’occasion de la dernière assemblée générale des actionnaires. On ne parle plus bien sûr des « welcome bonus » ou des « bye bye bonus » largement distribués à une caste qui confisque la richesse de l’entreprise à son simple profit. Il semblerait qu’il vaut mieux dépendre directement du comité de rémunération du Conseil d’Administration que des NAO. NAO inexistantes. Négociations Annuelles Obligatoires, il n’y a que le caractère obligatoire et périodique qui force la direction à rencontrer les organisations syndicales sur le sujet, une demi-journée par an. Quant à la négociation, il faudrait voir à ne pas dire de gros mots ! Une enveloppe budgétaire votée en Conseil d’Administration en septembre de l’année N-1,     une « rencontre » avec les Organisations Syndicales en avril de l’année N, et un demi plein d’essence par mois qui court jusqu’en avril de l’année N+1. Circulez, y’ a rien à voir, et surtout rien à gratter. Depuis plus d’un an, nous demandons une rencontre de fond sur ce sujet afin de faire évoluer une méthode qui ne tient absolument aucun compte de la réalité vécue par l’ensemble des salariés. Nous militons également pour l’entrée d’administrateurs salariés dans les comités de rémunérations des Conseils d’Administration des entreprises, afin de porter au cœur décisionnaire nos revendications légitimes.

Ces revendications, elles n’aboutiront pas sans vous, c’est avec vous que nous les portons !

Adhérez à la CGT !

 

 

 

Persévérance finit par payer

 

Souvenez-vous, dans INTERFÉRENCES n° 39 d’avril 2011, nous rappelions cette ancienne revendication de la CGT formulée la première fois en 2000 ( ! ), que les dispositions relatives au mariage s'appliquent au PACS. Eh bien « l'Accord en faveur de l’égalité professionnelle entre les hommes et les femmes » signé par les Organisations Syndicales début 2012 répond à cette revendication qui devient donc un droit pour les salariés de PagesJaunes SA : « Les salariés PACSÉS bénéficieront des mêmes droits et avantages que ceux octroyés au salariés mariés (prime, jours de congé...). Toutefois, ces droits et avantages seront accordés dans la limite d'un PACS et/ou d'un mariage avec la même personne. »

On aura attendu 12 ans…

 

Développement du rab

 

Petit jeu cérébral proposé aux lecteurs d'INTERFÉRENCES pour les vacances d’été :

Quels sont les points de convergence entre ces 2 informations ?

A) L’annuaire des Pagesjaunes intègre les entreprises éco-responsables pour promouvoir les entreprises écologiquement investies. (site de la Chambre de commerces et industries de Paris www.entreprises.ccip/fr  4/10/2011)

B) KKR parie sur le gaz de schistes et signe le plus grand LBO de l'année (Les Echos 24/11/2011)

 

Faites chauffer les neurones !

 

Absurde, injuste, injustifié.

 

Alors que dans tous les services et agences de Pagesjaunes les salariés subissent une surcharge de travail, nous assistons régulièrement aux départs de nos collègues en C.D.D. qui sont pourtant là depuis de nombreux mois. Nous déplorons leurs départs et considérons absurde que l’entreprise se séparent de salariés dont la compétence est confirmée et la présence nécessaire pour pallier le besoin permanent et croissant en personnel. Nous demandons que tous les C.D.D. passent en C.D.I.

 

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Informez-vous !

Organisez-vous !

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 23:26

N°39           Cgt-PagesJaunes 7, avenue de la Cristallerie Sèvres 92317 cedex                               -Avril 2011


Le 1er mai 2011

pour la solidarité internationale

et le progrès social

 

Communiqué intersyndical :

Cette année, le 1er mai, journée de solidarité internationale du monde du travail, prend un relief particulier dans un monde marqué par des évolutions majeures.

 

Les organisations CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA expriment leur soutien aux peuples des pays arabes qui se soulèvent pour la dignité et la liberté. Partout dans le monde, cette onde de choc salutaire bouscule les dictatures et porte un message d’espoir de liberté, de démocratie et de progrès social.

 

Elles font aussi du 1er mai une journée de solidarité européenne en dénonçant les politiques d’austérité imposées par les Etats membres de l’Union et les Institutions européennes sous le prétexte d’« assainir » les dépenses publiques. Les salarié(e)s ne doivent pas payer le coût d’une crise dont ils ne sont pas responsables.

En France, le 1er mai 2011 se déroule dans un contexte de crise économique et sociale qui creuse les inégalités et mine la cohésion sociale, un contexte de tension sociale toujours forte liée aux préoccupations des salariés en matière d’emploi, de salaires et de conditions de travail qui se sont exprimées fortement dans les mobilisations de 2009 et 2010 face à la crise et à la réforme des retraites.

 


Partout participons aux manifestations unitaires du Premier Mai pour :

 

• Donner la priorité à l’emploi par des choix de politiques économiques et sociales prenant appui sur une réelle politique industrielle qui réponde aux impératifs écologiques et des services publics de qualité, favorisant la réduction des inégalités. Prioriser des mesures en faveur des jeunes. Mettre fin au non remplacement d’un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.

• Augmenter les salaires, les pensions et le pouvoir d’achat, permettre à chacun de vivre dans la dignité en garantissant le droit pour toutes et tous à une protection sociale solidaire et de haut niveau tout au long de la vie ; Faire reculer les inégalités salariales entre les femmes et les hommes

• Améliorer les conditions de travail et faire reconnaître la pénibilité ;

• Lutter pour l’égalité des droits et contre toutes les discriminations, notamment concernant tous les travailleurs migrants.

 

L’exigence d’une vie meilleure faite de justice sociale, du respect des droits fondamentaux, d’un travail respectueux de la dignité et des besoins de chacun, reconnu et valorisé doit se faire entendre.

Mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les salariés et l’égalité des droits, le choix de la paix, le choix du social. C’est de cette façon que reculeront l’exclusion, le racisme, le rejet de l’autre.

Les organisations CGT, CFDT, FSU, Solidaires et UNSA appellent tous les salariés, les chômeurs et les retraités à participer aux manifestations unitaires organisées dans toute la France dimanche 1er mai.

 

 

Rebran’ Ding Dong


Le franglais ou l’anglais à la française, à la mode de chez nous!

Aujourd’hui chez PagesJaunes on parle beaucoup de rebranding, avant on parlait de changer de look ; ce n’était pas forcement mieux. Ce type de mot « rebranding » nous fait plus penser à James Brown et son fameux « Papa’s got a brand new bag » qu'à un changement d'image.

 

 

 

Annuaires Imprimés
Eysines

 

Des dégraissages occultes ont lieu depuis plusieurs mois dans les services de l’annuaire imprimé d’Eysines sous forme de mobilité interne, d’immersion et de propositions souterraines. Des bruits de couloir font circuler la rumeur selon laquelle la Direction a un objectif d’effectifs à – 10 pour l’AI.

 

L’immersion :

Partant du prétexte de la découverte des autres métiers de PagesJaunes, la RH propose à leur demande, à des salariés d’être placés en immersion dans d’autres services.

Même si ces démarches facilitent la mobilité de personnels volontaires, plusieurs questions se posent et les réponses ne sont pas très claires.

Tout d’abord, les salariés en immersion badgent dans leur service et « appartiennent » toujours à celui-ci bien qu’ils occupent des tâches ailleurs. Aucune traçabilité sur leurs formations et leur travail effectif. Sur ce dernier point, les salariés assument des tâches de production, ce qui revient à dire qu’ils assument une entraide sans que cela ne soit clairement stipulé. C’est une façon de déshabiller Pierre pour habiller Paul !

Des salariés sont aujourd’hui intégrés dans les services de la DSD et ne sont pas remplacés dans leur service. Nous assistons donc à un Topic sans compensation.

 

La mobilité interne :

Par le jeu des mobilités poste pour poste à niveau égal (qu’en est-il du repositionnement de ces salariés dans la dynamique pro ?), presque tous les services de l’AI ont été amputés d’une partie de leur personnel. Les responsables disent agir par anticipation. De quelle anticipation s’agit-il alors qu’aucune instance n’a été informée du désir de réduction d’effectifs dans ce secteur. Ne serait-il pas plus sage d’anticiper leur reconversion en utilisant leur savoir faire pour l’enrichissement d’autres supports.

Le  service éditique à la bureautique sera bientôt réduit à une seule personne.

AI Simu a perdu deux effectifs et vu la réduction de ses locaux (pour accueillir une équipe de la DSI), malgré une charge constante et même alourdie par les PVI.

L’équipe Collecte Prépa dégarnie de deux salariés a subi un passage difficile avec en plus des périodes de congés et des absences imprévisibles. La conséquence est un allègement des contrôles au détriment de la qualité et un transfert d’activités à l’équipe de fabrication qui travaille sans préparation, pour assurer la production à plein temps avec peu d’effectifs. Malgré cela et des partenariats intéressants, la chute continue puisque c’est dans ce service que l’on propose une nouvelle mobilité vers AI Paru (il serait plus simple de confier une partie des contrôles en entraide à l’équipe Collecte Prépa sans demander de déplacer du personnel, ceci est également valable pour l’éditique).

 

Pour conclure, même s’il est difficile de nier que l’activité est décroissante à l’AI du fait de la standardisation des pages et de la réduction d’informations dans les annuaires, il paraît urgent d’arrêter ce déclin, préjudiciable à la bonne marche des services, au devoir de qualité de nos produits (+ de 50 % du chiffre d’affaires de PagesJaunes) et surtout au moral du personnel.

 

Une A.I.

pas comme les autres


 

« La part variable de la rémunération 2010 du D.G. de PagesJaunes, a été arrêtée à 510 000 euros (…).  La part fixe de la rémunération du D.G. avait été précédemment arrêtée à 390 000 euros pour l’exercice 2010. » (Intrapages, suite à la réunion du 8 février 2011 du Conseil d’Administration)

 

On apprécie le verbe « ARRÊTER » ! En ces périodes d’austérité un bon coup de frein sur les rémunérations des dirigeants, ça montre l’exemple.

 

Pour 2011, « Le Conseil d’administration a décidé de porter de 390 000 à 500 000 euros la part fixe de la rémunération de JPR. »

 

28 % d’augmentation : STANDING OVATION !

 

Solidairement nous acceptons que nos rémunérations soient « arrêtées » ou « portées » dans les mêmes proportions.

 

Petit bémol : pour 2011 sa rémunération variable est toujours

plafonnée à 200 % de son fixe. Au mieux il pourra prétendre à 1 500 000 euros ! Pourquoi se mettre des limites !

 

900 000 € brut, ça fait fantasmer, mais en vrai c’est quoi ?
c’est 55 ans de travail au smic.
38 ans et 11 mois pour un employé Pages Jaunes homme mais 39 ans et 10 mois si c’est une femme.

25 ans et 4 mois pour un mets homme et 26 ans pour une femme.

Pour les cadres ça va plus vite 16 ans et 3 mois pour un homme, 17 ans et 9 mois pour une femme. Au fait : on n’a pas une charte d’égalité h/f ?

Pour les cadres sup c’est juste 8 ans de boulot h ou f (mais il n’ y a que 12 femmes sur 65). *

(* Données sociales 2009)

 

 

Augmentation des salaires

 

Concernant nos salaires, la direction propose des A.G. de 1,3 à 2,5 % pour les sédentaires selon les statuts. On est bien loin de l’augmentation des prix. Le compte n’y est pas !

Pour les commerciaux et les télévendeurs, les négos ne sont pas terminées. Celles des sédentaires non plus d’ailleurs, ce sont les syndicats, avec les salariés, qui peuvent décider de la fin d’une négo. A suivre donc.

L'indice FILPAC-CGT mis à jour le 13 avril 2011 est de + 3,09 % de mars 2010 à mars 2011 (sur 12 mois), celui de l'INSEE donne + 2%... Les augmentations générales des salaires à PagesJaunes sont décidément à la traîne.

 

 

Après les retraites…

 

Après les retraites, les hôpitaux, la Sécurité Sociale, c’est toute la protection sociale qui est visée !

 

En 2010, des millions de salariés du public et du privé se sont mobilisés par la grève et les manifestations afin de défendre le système de retraite solidaire par répartition et pour exiger le retrait de la loi Woerth. De nombreux salariés de PagesJaunes ont pris toute leur place dans cette mobilisation.

 

C'est un fait, le gouvernement Sarkozy a finalement imposé le recul de l’âge de départ à la retraite à 62, voire 67 ans. Mais la CGT ne lâchera rien dans la bataille pour le retour au droit à la retraite à 60 ans à taux plein.

 

La CGT réaffirme que le dossier des retraites n'est pas clos. La loi Woerth doit être abrogée.

 

Le gouvernement et le MEDEF veulent avancer avant 2014 sur la réflexion pour une réforme « systémique ». Il s’agit d’imposer une retraite par points où le calcul ne se ferait plus sur les meilleures années mais sur toute la carrière.

 

Outre l’impossibilité pour le salarié de calculer à l’avance le montant de sa pension, celle-ci serait dépendante de la conjoncture économique. Cette dérive « assurantielle » a pour volonté d’en finir avec les droits assis sur le régime de retraite par répartition et l’ensemble des régimes spéciaux.

 

La CGT s’oppose à ces choix, sources d’individualisme, qui installeraient la prédominance de la capitalisation exigée par les marchés financiers, en détruisant le système de retraite solidaire par répartition.

 

La CGT rappelle, concernant le financement des régimes :

• Que le montant des exonérations patronales pour 2009 se chiffre à 33 milliards d’euros.

• Que le montant cumulé des exonérations de cotisations patronales de 1991 à 2008 inclus (source ACOSS) est de 260,6 milliards.

• Que 221 milliards ont été compensés par nos impôts via le budget de l’Etat. C’est aussi cela la fiscalisation du financement de la Sécu, près de 40 milliards non compensés, 40 milliards de perte sèche pour la Sécurité sociale !

 

C’est pourquoi, rejoignez la CGT et appelons tous ensemble à la mobilisation pour :

• Revenir à 60 ans comme âge légal de départ à la retraite à taux plein.

• L’abrogation de la loi du 09 novembre 2010 (loi Woerth).

• Rejeter la retraite par points, ou comptes « notionnels ». Le maintien du code des pensions, de la CNRACL avec le calcul sur les 6 derniers mois.

• Le rejet des propositions gouvernementales sur la dépendance et le maintien de la prise en charge par l'assurance maladie, branche de la Sécurité sociale, acquis social fondamental, conquête de la libération en 1945.

• Le refus des déremboursements et franchises de toute nature.

• L’arrêt des exonérations des cotisations patronales qui poussent à la baisse du coût du travail.

 

 

Mariés / Pacsés

Toujours l’inégalité

 

Nous apprenons au moment de mettre sous presse (NDR) que l’Hôtel Méridien de Nice (170 salariés) a instauré l’égalité de traitement entre mariés et pacsés en accordant à tous les salariés, mariés ou pacsés, le congé de 4 jours prévu par leur convention d’entreprise, et ce depuis un an.

 

Et à PagesJaunes ? La Cgt demande (Cf dernier Interférences n°38, en ligne sur le blog de la Cgt) que des négociations s’ouvrent avec la direction afin que les dispositions conventionnelles relatives au mariage s’appliquent au PACS, comme cela se passe dans de nombreuses entreprises, petites ou grandes, modernes et sociales. A suivre…

 

Ne jetez pas ce journal sur la voie publique…

 

Depuis deux ans, l’absence d’accord de droit syndical à PagesJaunes fait que nous tirons nos tracts et Interférences à l’extérieur de l’entreprise, en particulier grâce à la solidarité d’autres syndicats Cgt qui nous font et nous fournissent les tirages.

Continuer de concevoir nos tracts et Interférences, les tirer et les distribuer relève parfois du parcours du combattant.

 

Nous ne profitons donc pas de « cadeaux » ni de largesse de la direction ; néanmoins, nous essayons de continuer à vous informer.

 

Consultez notre blog

 

http://cgtpj.over-blog.com

 

Informez-vous !
Organisez-vous !
Syndiquez-vous !

 

 

cgtpagesjaunes@gmail.com

 

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23 février 2010 2 23 /02 /février /2010 18:10

Pour lire l'Interférence de Février 2010, cliquez sur le lien :

Interference 34 Interference 34


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17 décembre 2009 4 17 /12 /décembre /2009 08:10

Pour lire Interférence  de Décembre :

Interferences n°33 Interferences n°33

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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 17:41

Pour lire Interférence d'Octobre :

 interf_octobre_2009.doc interf_octobre_2009.doc
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1 novembre 2008 6 01 /11 /novembre /2008 10:04
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30 juin 2008 1 30 /06 /juin /2008 21:18


N°29       Cgt-PagesJaunes 7, avenue de la Cristallerie Sèvres 92317 cedex            -Juillet 2008



Code du travail et

collaboration

 

Le nouveau Code du Travail vient d’entrer en vigueur.


En d’autres termes, des directions d’entreprises de moins en moins responsables devant la justice, et des salariés de moins en moins protégés…

C’est le sens - dit « évolution » -  imprimé par le gouvernement.

La nouvelle architecture du Code du Travail – prétendument à « droits constants » - ouvre la porte à la remise en cause d’une jurisprudence progressiste, qui en affecte le fond théorique et pratique.


Le Code du Travail, c’est le résultat de 130 ans de combats et d’âpres négociations, d’évolutions de rapports de forces sociaux, écrit avec précision pour donner des contreparties au « lien de subordination juridique permanent à l’égard de l’employeur » (Art. L.120-3 du code du travail) qui caractérise tout contrat de travail.

130 années réécrites en 4 ans par le pouvoir Sarkozy/de Villepin/Medef !! Sans concertation, à marche forcée. 


Le Code du Travail, acte fondateur du Droit des Travailleurs, est l’objet depuis toujours d’une guerre sociale, d’un bras de fer permanent qui oppose patronat et salariat pour le faire respecter ou l’affaiblir.
Car ce code contraint l’employeur à payer non seulement l’acte productif, mais aussi tout ce qui le permet : le repos, les congés (payés), le logement, la protection contre le chômage, les accidents du travail, la maladie, la vieillesse. Il regroupe, également, l’ensemble des Lois régissant les rapports entre employeurs et salariés : droit de grève, représentants du personnel, droits syndicaux, inspection du travail, prud’hommes. Le Code du Travail contribue à fixer les salaires, c'est-à-dire Le prix de la  force de travail.

 

Dans cette guerre sociale, le Medef, dont les représentants sont au gouvernement, multiplie les batailles sémantiques qui visent à modifier en profondeur la façon de penser des différentes classes sociales, à « l’acceptation » d’un monde économique et social qui n’aurait pas d’autres alternatives. Il cherche (et réussit parfois) à remplacer « cotisations » par « charges » « licenciement » par « séparabilité » « temps partiel » par « temps choisi » « préretraités »  par  « seniors »« salariés »  par
« collaborateurs »…!


Cette idéologie d’un monde qui ne serait qu’un… (« On est dans le même bateau… on rame tous dans le même sens… ») sera, au bout du compte, moins d’ordre public, moins d’élus du personnel, moins d’inspection du travail, moins de droit pénal du travail et de prud’hommes, etc.
Et, comme par hasard, toutes les modifications introduites par le gouvernement dans le Code du Travail vont toutes dans le même sens ! L’ « Europe », comme il se doit, prenant le relais (ou inversement) pour « bâtir un marché du travail flexible » précise sans ambiguïté que « la révision des codes du travail constitue en Europe, l’initiative la plus répandue ».


Le « nouveau » Code du Travail, c’est en premier lieu : la remise en cause de la durée du travail. Normal ! Depuis son origine, le code s’est structuré autour de cette question fondamentale.


Hier, la durée du travail était liée aux conditions de travail, sous l’aspect du repos nécessaire (santé) aux travailleurs. Aujourd’hui, la durée du travail est intégrée dans la partie consacrée au salaire... Changement fondamental de doctrine ! La durée du travail n’est plus considérée sous l’angle de la santé, des conditions de travail, des souffrances au travail, mais uniquement en terme de coût : « Travailler plus…. » C’est de l’argent en plus contre la santé des gens ! Or, nous savons que 9 plaintes sur 10, aujourd’hui déposées à l’inspection du travail, portent sur les heures supplémentaires impayées… et que la souffrance au travail, stress, harcèlement, épuisement, accidents, suicides découlent précisément de ces exigences de dépassement et  de productivité horaire.


Le « nouveau » Code du Travail, c’est aussi un ensemble juridique qui place le patron sur le même plan que le travailleur, comme s’ils étaient... « Collaborateurs » !

La collaboration, c’est dans les deux sens ! Mais dans un seul sens… quand il s’agit de la déresponsabilisation de l’employeur, en cas d’accident par exemple. Jusque là, aucun employeur ne pouvait s’exonérer de ses obligations en matière de protection de la santé, d’hygiène, et de sécurité des salariés. Or le nouveau code crée un chapitre « Obligations des salariés » strictement symétrique à celui intitulé
« Obligations des employeurs »… (Nos CHSCT vont devoir se pencher sérieusement sur cette question qui bouleverse toutes les approches en la matière).
Maintenant, la responsabilité des salariés pourrait être engagée, dès lors que l’employeur met en avant le non-respect d’une instruction, même non écrite (« Je lui avais dit que…» au salarié de prouver le contraire !). Ce type de défense, déjà habituelle des employeurs, trouve maintenant une base juridique supplémentaire. Manque un petit coup de pouce des tribunaux pour créer de la jurisprudence et atténuer la responsabilité des employeurs !

 

Quel est l’intérêt « commun » entre un fond d’investissement – acquéreur par le système du LBO d’une entreprise en bonne santé économique – dont l’objectif principal est la recherche du plus grand profit en un minimum de temps, ET le personnel salarié de cette même entreprise ?

Réponse : Aucun. Car les conséquences sont (seront), à terme, meurtrières pour l’emploi, les salaires, les conditions de travail, l’investissement technologique, industriel et humain dans l’entreprise.

Partant de cette réalité, le mot « collaborateur » utilisé en lieu et place de « salarié » est une escroquerie intellectuelle et sociale ! Ce sont les salariés qui défendent le mieux leur entreprise parce que ce sont eux – et non le capital – qui produisent les richesses.

Dans ce nouveau capitalisme « moderne », conquérant et brutal, les intérêts des salariés sont opposés, par nature, à ceux de l’actionnariat.

C’est le contraire qu’on voudrait faire croire aux salariés/collaborateurs !

 La reprise, parfois, du mot « collaborateurs » dans les tracts ou pétitions des syndicats parlant des salariés est – elle – consternante ! « L’acceptation du terme », comme tel, relève-t-elle de l’inconscience « politique » ou de la croyance – à ce point  
« partenaires » ! – pour imaginer un instant être « égal à égal » avec le patronat, lors de négociations ?

 

Réagissons contre son utilisation abusive et idéologique, au risque d’être taxés de ringardise ou d’archaïsme !! Aujourd’hui, tous et toutes doivent le faire systématiquement, comme un devoir militant et citoyen.




 


Chuuut…

 


Une note « confidentielle » de la DRH a été diffusée début juin aux directeurs et à l’encadrement à propos des augmentations salariales. Longue de 3 pages, elle comprend tout d’abord un joli baratin pour expliquer aux salariés les vertus du système adopté pour 2008 avec la prise en compte de la prime d’ancienneté.


Pour mémoire, l’ensemble des organisations syndicales et patronales de la publicité a signé en 2004 un avenant à la Convention de la publicité révisant la grille de la Publicité ainsi que les salaires de base (inchangés depuis plus de 20 ans). Il s’agissait donc en l’occurrence d’effectuer un rattrapage étalé sur 6 ans (de 2004 à 2010). Cet accord précisait : « Les salariés recevront une prime dite "d'ancienneté" selon leur ancienneté acquise au sein de l'entreprise ou reprise par celle-ci en cas de disposition particulière de leur contrat de travail. Cette prime devra être distinguée parmi les éléments constitutifs du salaire réel et s'ajouter à ceux-ci. » (Art. 1 avenant n°15 de la Convention Collective Nationale de la Publicité).


En introduisant cette prime dans son calcul des augmentations générales, la direction reprend de fait une prime qui était due légalement et minimise l’augmentation du salaire de base.
Car l’élément prépondérant est et restera le salaire de base. Concernant les augmentations individuelles, la note de la DRH précise que, pour les non cadre, les 0,3% d’augmentation individuelle ne permettront d’augmenter qu’une centaine de salariés non cadres.


Pour les cadres, la note précise que seuls 40% d’entre eux pourront bénéficier d’une augmentation individuelle. Ainsi (on est très fort en calcul mental), 60% des cadres perdront du pouvoir d’achat en 2008…


Les « copies » des encadrants étaient à rendre pour le vendredi 13 juin. Bonne chance et bonne loterie !



Une question des délégués du personnel de Sèvres sur STEP et ses dysfonctionnements

 

« Des salariés se plaignent du temps d’attente aléatoire avant de pouvoir pointer sur leur poste de travail. Ainsi entre leur heure d’arrivée dans l’entreprise devant leur poste de travail et le moment où ils pointent (montée de la session) il peut se passer plusieurs minutes, suivant la vitesse du réseau. Cumulé sur la semaine, ce délai peut se révéler important, du temps de présence dans l’entreprise qui n’est pas comptabilisé.
Ainsi, un salarié peut arriver devant son poste de travail dans sa plage horaire (par exemple arrivée à 13h28 alors que la plage s’étend jusqu’à 13h30, mais pointage à 13h35 du fait de la lenteur du réseau) et ne pouvoir pointer qu’en dehors de celle-ci. Sa  hiérarchie peut le lui reprocher alors qu’il n’y est pour rien.
La situation a déjà été évoquée lors de précédentes réunions DP. La direction est consciente du problème (cf mémo vie pratique du 7 avril 2008), mais celui-ci persiste.
Ce n’est pas aux salariés de subir les dysfonctionnements et les problèmes de performances des applications de mesure du temps de travail. C’est l’entreprise qui est responsable de la
mesure correcte du temps de travail de chaque salarié.
Une solution simple a été trouvée, notamment pour les salariés qui travaillent en double poste (équipe du matin et de l’après midi à ACI par exemple), un poste dédié au pointage est disponible avec une session spéciale constamment ouverte.
Nous réclamons que tant qu’une solution n’a pas été trouvée aux dysfonctionnements des applications de mesure du temps de travail, un poste dédié au pointage soit disponible dans chaque service. »

Réponse de la direction : « La DSI indique que des solutions sont actuellement à l’étude pour un accès plus rapide à l’application Step pour badger, notamment sans avoir à charger toute la page d’Intrapages.
En outre, les salariés ont la possibilité, à titre exceptionnel, de faire un ajout d’horaire manuellement. »

 

 


Manœuvres et coups tordus

 

« La durée de travail de tout salarié peut être fixée, sans accord collectif préalable, par une convention individuelle de forfait en heures sur la semaine ou le mois. » La loi de déréglementation du temps de travail que le gouvernement entend passer en force ferait entrer pour la première fois cette disposition dans le code du travail. Elle est d’une très grande ambiguïté. Interprétée au regard de la jurisprudence actuelle, elle apparaît comme la simple transcription dans le code du travail de la loi de mensualisation de 1978. La notion de forfait signifie que le salarié perçoit le même salaire tous les mois, sans que cela ne s’oppose ni au décompte ni au paiement des éventuelles heures supplémentaires.
Mais deux coïncidences troublantes laissent à craindre une intention dont les conséquences seraient très graves. D’une part, la présentation dans la même section du code du travail de l’ensemble des types de forfait peut tout à fait donner au forfait mensuel le même sens que le forfait annuel, à savoir l’intégration d’un volant d’heures supplémentaires dans le temps de travail qui ne donne lieu ni au décompte ni au paiement des heures supplémentaires.

De plus, le gouvernement français vient de donner le feu vert à la directive européenne sur le temps de travail, sans aucune consultation préalable des organisations syndicales. Elle autorise tout employeur à passer avec tout salarié une convention individuelle lui imposant un temps de travail supérieur aux limites fixées par la loi, la convention collective et l’accord d’entreprise. Cette déréglementation majeure, baptisée par les britanniques
« opting out », est fermement condamnée par la Confédération européenne des syndicats. Mais la nouvelle rédaction définissant le forfait mensuel ou hebdomadaire peut du coup s’interpréter comme la transposition anticipée dans le droit français de l’opting out.

À cela s’ajoute le fait que tout employeur pourrait mettre en place des forfaits annuels en jours sans avoir obtenu l’accord des syndicats représentatifs. Il lui suffirait d’en informer les élus du personnel. Il pourrait ainsi largement dépasser la limite actuelle de 218 jours par an et aller jusqu’à 275 !

On peut encore une fois fortement s’interroger sur la sincérité du Ministre du travail. Il jure ses grands dieux devant les caméras que les dérogations permises par la directive « temps de travail » ne seront pas appliquées en France. Mais il présente au Parlement, sans aucune concertation, un texte qui en ouvre des possibilités.

Le gouvernement entend forcer le rythme pour que le Parlement adopte la loi durant l’été. Il entretient ainsi les pires traditions politiques antisociales : mettre à profit les congés pour faire passer les coups tordus.

Montreuil, le 12 juin 2008

Les négociations sur le temps de travail à Pages Jaunes ont lieu en ce moment. La prochaine réunion est fixée au mois de septembre. Evitons les coups tordus !

 


Marche des affaires…

Ça marche !


En préambule à la marche des affaires présentée au C.E. de juin, le président de PagesJaunes a alerté les élus sur la communication qui pourrait être faite via des « média subversifs » d’éléments présentés dans la marche des affaires, notamment sur l’avancée du chiffre d’affaire et du taux de développement commercial. Allusion directe à l’excellent blog de la Cgt qui divulgue, via ce compte rendu, ce type d’infos qui pourraient rendre dingue les marchés ! Avec la chute brutale ces dernières semaines de l’action PagesJaunes en bourse, des néo-blogueurs consultent à tout va, y compris notre blog ! Surtout notre blog !

 

Cette chute du cours de l’action serait due en partie à la grève fomentée ces mois derniers chez PagesJaunes par certains irresponsables… Moralité : suite au C.E., on peut dire simplement que tout va bien en ce qui concerne la prospection commerciale puisque les ventes en cumul à fin mai s’élèvent à X Millions d’euros et que le taux de développement commercial est de X%. Pour ceux qui voudraient avoir plus d’information, rendez-vous au confessionnal.

 

 


Coïncidence du jour férié et du jour chômé en 2008

 

A savoir le 1er Mai et l’ascencion. La Convention Collective de la Publicité (qui régit nos contrats de travail à PagesJaunes) indique clairement que les entreprises devraient donner un jour de congés supplémentaires aux salariés concernés, à savoir chez PagesJaunes, les personnels de catégorie employé, maîtrise, Mets et cadres. Une circulaire du ministère du travail appuie cette disposition. Mais voyez-vous le MEDEF en a fait appel indiquant que les entreprises ayant signé des accords sur la réduction du temps de travail ont défini parfois, et c’est le cas de PagesJaunes, le nombre de jour fériés dans les dits accords. Le débat sera donc tranché ultérieurement, au train ou ça va peut être en 2040.

 

 


Intéressement…

…intéressant !

 

Vous venez tous de recevoir dans vos boîtes aux lettres le montant qui vous est affecté. Vous avez donc pu constater que par rapport à 2006, l’intéressement a progressé. Cela est dû à une très bonne croissance de la MBO (Marge Brute Opérationnel) dont l’objectif a été dépassé. Il aurait pu encore être meilleur si nous avions atteint l’objectif de chiffre d’affaire, mais fi de tout cela, la président s’est félicité de constater que cette année, le dividende versé aux actionnaires est en retrait de 6% alors que l’intéressement versé aux salariés a quant à lui progressé de près de 16%. Bizarrement seuls 20% des salariés ont placé leur intéressement en 2007, les autres ont débloqué cette manne qui donne un petit ballon d’oxygène…

 

La Cgt Pages Jaunes vous souhaite un bel été 2008 !

 

 

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